A.G.I.S

Publié le par Raphaëlle Eirt

 

AGIS : Altercrea Gravure Industrielle et Signalétique. Une part de ma vie.

Qu'est-ce que j'ai acquis à AGIS ? Ou plutôt, qu'y ai-je perdu ? Oui, car je pense y avoir perdu une partie de moi, une partie qui aurait pu se construire, mais qui s'est détruite, à l'inverse de ce que je souhaitais. Car à AGIS, j'ai d'abord rencontré Giorgio et Luigi, mes deux patrons, qui décidaient alors d'associer leurs entreprises Altercrea et GIS. Mais je ne savais pas que j'allais connaître un peu plus tard leur collaborateur : Régis, et avec lui le carnage moral que j'allais vivre.

A ce moment-là, je n'étais plus à ça près, dans ma recherche d'emploi. Je venais d'essuyer six mois de lamentables entretiens, de réponses négatives, de remises en questions, avec des gens qui m'expliquaient par des raisons absurdes pourquoi ils ne m'embauchaient pas. « Vous êtes timide. Il vous manque tel logiciel, vous n'avez jamais fait tel truc. On voit que vous manquez de confiance en vous. » Vous manquez de confiance en vous. VOUS MANQUEZ DE CONFIANCE EN VOUS.

Je n'en peux plus de cette phrase, car aujourd'hui, j'ai la trentaine entamée, et c'est ce qu'on me dit encore. Après huit ans à AGIS, suivis de huit mois d'intérim dans une autre boîte, et trois mois dans une autre encore, cette dernière de grande distribution (mon plus bel échec à ce jour), j'entends encore mon interlocutrice de Manpower me dire « Vous avez les capacités, mais vous n'avez pas confiance en vous. »

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